Madagascar traverse actuellement une crises sans précédente. Des nombreux jeunes innocents sont tombés ou blaisée sous les balles de la polices, des petites entreprise et petit commerçant ont tout perdu suite au pillages. Malgré tout cela, les jeunes malgaches qui se sont appelé GEN Z Madagascar ne veulent pas baisser les bras dans leur luttes pour demander une meilleurs vie, un meilleurs futur.

Le mouvement est majoritairement porté par des jeunes (étudiants, lycéens, jeunes actifs, qui au départ se mobilisaient pour dénoncer les pannes d’électricité et les coupures d’eau récurrentes depuis plus de 15ans.
Le mouvement GEN Z s’inspire d’autres mobilisations similaires au Népal, au Kenya, à l’Indonésie, notamment dans l’utilisation des réseaux sociaux comme vecteurs d’organisation.
Depuis environ le 25 septembre 2025, des manifestations ont éclaté à Antananarivo puis dans d’autres grandes villes, provoquées par les coupures fréquentes d’électricité et d’eau.
Les manifestations ont été massives pour Madagascar, et incluent des revendications dépassant les infrastructures : la jeunesse demande des changements profonds, la fin de la corruption, plus de justice et d’engagement politique. Il y a eu des heurts : usage de gaz lacrymogène, tirs de balles en caoutchouc, couvre-feu instauré à Antananarivo, Diego Suarez et dans d’autres villes de Madagascar, des actes de vandalisme, et selon l’ONU au moins 22 morts et plus de 100 blessés.
En réponse aux protestations et à la grogne populaire, le président Andry RAJOELINA a fini dissoudre le gouvernement en fin septembre 2025 mais lassé par des multiples promesses, les jeunes demandent dorénavant son départ purement et simplement car ils estiment qu’il n’est pas capable de résoudre les différents problèmes du quotidien de la population et les difficultés rencontrées par ces jeunes étudiants.
Ces manifestations montrent un ras-le-bol profond : ce ne sont pas juste des coupures techniques, c’est une accumulation de frustrations — pauvreté, mauvaise qualité des services publics, sentiment que le gouvernement ne remplit pas ses promesses.
L’usage de la force par les forces de l’ordre est critiqué, y compris par Amnesty International, qui réclame des enquêtes sur les morts et blessures, et le respect du droit de manifester.
Le gouvernement parle de « manipulation » ou de complot, et accuse certains manifestants ou groupes extérieurs de vouloir profiter de la contestation pour déstabiliser
C’est dans ce contexte que s’est basé l’objectif fondamental de notre association « AGIR Pour Diégo » de promouvoir la solidarité de tous afin de tendre la main à nos compatriotes qui sont terriblement dans le besoin face à cette situation exceptionnelle.
Ainsi, c’est grâce à cet envie de solidarité et d’entre-aide qu’on a lancé le projet « Agir pour Mada », qui nous a déjà permis de distribuer des milliers de paniers garnis à des milliers de familles des différentes régions de Madagascar (Diégo 1, Diego2, Ambilobe, Nosy be, Ambanja, vohemar, Sambava, Antananarivo, Tamatave, Majunga, Fianarantsoa, Tuléar, Ambovombe, … ) depuis le début de la pandémie de 2020.
Par la suite, nous avons désattribué plus de 77 tonnes de panier garnis à plus de 35000 personnes lors du Kere dans le sud de Madagascar 2020 – 2021. Et enfin en 2021 – 2022, nous avons lancé un projet de villages pilote près d’Amboasary Sud pour lutter contre la famine dans la région.
Cette fois, nous allons concentrer nos effort à aider la familles des morts, le blessés, les victimes de pillage les plus fragiles et soutenir ces jeune malgaches qui veulent lutter pacifiquement pour un meilleurs lendemains.
Les détails sur « comment allons nous faire » sont dans la rubrique plan d’action.
